Dernières actualités avec #Bruno Retailleau


Le Parisien
2 days ago
- Politics
- Le Parisien
« Un duel gagnant-gagnant » : Bruno Retailleau et Gabriel Attal, les meilleurs ennemis du « socle commun »
Ces derniers jours, Bruno Retailleau et Gabriel Attal ont rapidement échangé par téléphone. Les deux patrons de parti (Les Républicains pour le premier, Renaissance pour le second) ont discuté des possibilités d'accord concernant les trois élections législatives partielles à venir, au plus tard mi-octobre. « Ils se parlent quand il le faut », rapporte un proche du ministre de l'Intérieur. Et seulement quand il le faut. Car les deux hommes, qui se revendiquent de familles de pensée aux antipodes, sont devenus des adversaires politiques. « Un duel singulier, note un proche de l'ex-Premier ministre, car ils soutiennent un même gouvernement sans avoir de projet commun. »


Le Figaro
4 days ago
- Politics
- Le Figaro
«Il y a juste la diplomatie» : Jean-Noël Barrot répond à Bruno Retailleau sur l'Algérie et Boualem Sansal
«Il faut changer de ton, assumer un rapport de force que le pouvoir algérien a lui-même choisi», avait le ministre de l'Intérieur au Figaro. Bruno Retailleau prône la fermeté à l'encontre du pouvoir algérien. «Il faut changer de ton, assumer un rapport de force que le pouvoir algérien a lui-même choisi», expliquait le ministre de l'Intérieur au Figaro hier. «La diplomatie des bons sentiments a échoué. Je le dirai au président de la République, que je dois voir la semaine prochaine», a-t-il ajouté, citant l'emprisonnement depuis près de huit mois de l'écrivain Boualem Sansal, 80 ans, ou celui du journaliste sportif, Christophe Gleizes, 37 ans. «Il n'y a ni diplomatie des bons sentiments, ni diplomatie du ressentiment. Il y a juste la diplomatie», lui a rétorqué Jean-Noël Barrot, ministre des Affaires étrangères, sur X vendredi soir, mettant une fois encore en lumière une fracture au sein du gouvernement sur ce sujet. Publicité «Pendant de longues semaines, je me suis tu pour n'obérer aucune chance de libération de Boualem Sansal», avait expliqué le ministre de l'Intérieur. L'Élysée avait choisi la voie diplomatique pour obtenir sa libération. La cour d'appel d'Alger a confirmé mardi 1er juillet une peine de cinq ans de prison ferme. Ses soutiens espéraient une grâce présidentielle pour l'anniversaire de l'indépendance algérienne, le 5 juillet, qui n'est pas venue. «La France utilise les moyens diplomatiques pour demander au président Tebboune une grâce humanitaire», avait alors réagi Sophie Primas, porte-parole du gouvernement. «La situation que Boualem Sansal subit est une situation que tous les Français et le gouvernement français trouvent insupportable, à juste titre», avait ajouté François Bayrou, le premier ministre. Depuis sa nomination au ministère de l'Intérieur, Bruno Retailleau a voulu établir un «rapport de force» avec l'Algérie, tant sur les retours de clandestins que sur les prisonniers français. Constatant la mauvaise volonté algérienne, François Bayrou avait annoncé, aux côtés du Vendéen, une «riposte graduée» . Parmi les solutions évoquées : la dénonciation de l'accord de 1968. Emmanuel Macron avait sèchement répondu : «Chacun est dans ses compétences. L'accord de 1968, c'est le président de la République». Une série de mesures, relevant des compétences de plusieurs ministères, avait été proposée par le ministre, mais le Quai d'Orsay a privilégié la diplomatie avec un pouvoir algérien sourcilleux. Aucune avancée n'a été notée. «Comme ministre de l'Intérieur, je constate que 42% de la population d'étrangers en situation irrégulière dans les centres de rétention administrative sont Algériens. C'est la première nationalité», rappelait Bruno Retailleau au Figaro. À lire aussi Algérie : comment la France pourrait dénoncer les accords de 1968 Le ministre de l'Intérieur, élu président des Républicains en mai dernier, assume de «s'exprimer sur d'autres sujets que les [s]iens». Début juillet, il publiait une tribune dans les colonnes du Figaro pour cesser le financement de l'énergie renouvelable et investir dans le parc nucléaire. «Si on se met à avoir des ministres qui s'occupent de tout, ça ne s'appelle plus un gouvernement !», avait répondu Emmanuel Macron. «Chaque ministre doit s'occuper des affaires pour lesquelles il est nommé», ajoutait-il. La tribune de Bruno Retailleau avait suscité un tollé au sein de l'exécutif alors qu'un amendement, dans le cadre de la proposition de loi sur la programmation énergétique, proposant un moratoire sur l'énergie éolienne et photovoltaïque, déposé par un député LR, avait été voté avec le soutien du Rassemblement national et des Ciottistes. Il avait été abrogé par la suite.


Le Figaro
4 days ago
- Politics
- Le Figaro
Val-d'Oise : quatre policiers mis en examen pour des faits de violences sur un adolescent
Quatre policiers ont été mis en examen vendredi et placés sous contrôle judiciaire pour violences et faux en écriture, après la dénonciation d'un adolescent les accusant de passage à tabac dans la nuit du 14 juillet, a indiqué le parquet de Pontoise à l'AFP. Conformément aux réquisitions du procureur, les agents ont été mis en examen pour faux en écriture et violences avec les circonstances aggravantes que les faits ont été commis en réunion et par des personnes dépositaires de l'autorité publique. Une mesure d'interdiction d'exercer leur profession a également été prise contre eux par le juge des libertés et de la détention, a ajouté le ministère public. «À Garges-lès-Gonesse, le 14 juillet vers 23 heures, un mineur de 17 ans faisait appel à ses proches et à des pompiers en présentant des blessures au visage qu'il imputait à des fonctionnaires de police en affirmant avoir été monté de force dans un véhicule après une course-poursuite à pied, puis avoir subi des coups avant d'être relâché», a détaillé le procureur Guirec Le Bras dans un communiqué diffusé vendredi après-midi. Publicité Les infractions de violences par personne dépositaire de l'autorité publique en réunion et de faux, dont ces agents sont suspectés, sont punies de peines pouvant s'élever à 5 ans d'emprisonnement et 75.000 euros d'amende, indique le procureur tout en rappelant le principe de présomption d'innocence. Bruno Retailleau réagit Une vidéo relayée sur les réseaux sociaux montre le jeune assis sur un banc, l'arcade sourcilière et la lèvre en sang. Après examen de l'adolescent, le médecin de l'unité médico-judiciaire de Pontoise-Gonesse a établi son incapacité totale de travail à trois jours, selon les précisions apportées vendredi par le ministère public. D'après le récit du député LFI de la circonscription Carlos Martens Bilongo, qui s'est entretenu mercredi avec le mineur, le lycéen était en train de faire une commission dans un magasin lorsque des policiers l'ont accusé de les filmer. «Ils lui ont dit 'on va te niquer'. Du coup, il a pris peur et est parti en courant (...) Il a subi une agression gratuite, il s'est fait tabasser par quatre policiers», avait déclaré mercredi à l'AFP Carlos Martens Bilongo. En fin d'après-midi vendredi, le ministre de l'Intérieur a réagi, via son compte X, en qualifiant de «graves» les accusations portées contre les policiers. «La justice devra faire toute la lumière sur ce qui s'est passé. L'exemplarité des forces de l'ordre n'est pas négociable,» a commenté Bruno Retailleau. Les policiers mis en cause contestent les accusations de violences, a indiqué à l'AFP leur conseil, Me Inès Davau. «Il est particulièrement inquiétant de voir ces fonctionnaires jetés en pâture, dans une polémique nourrie notamment par un député de la République», a ajouté l'avocate.


Le Parisien
4 days ago
- Politics
- Le Parisien
Bruno Retailleau veut sanctionner des membres de la « nomenklatura algérienne » qu'il accuse de « dénigrer la France »
Bruno Retailleau hausse le ton contre Alger . Dans une interview publiée vendredi dans Le Figaro, le ministre de l'Intérieur affirme que « le consulat algérien de Toulouse a délivré des centaines de passeports à des clandestins ». Il annonce qu'il donnera instruction aux préfets de ne pas reconnaître ces documents pour la délivrance de titres de séjour, jugeant qu'ils ont été attribués dans des conditions contestables. Bruno Retailleau reproche par ailleurs à Alger de ne pas respecter les termes de l'accord bilatéral de 1994, censé faciliter la reprise par l'Algérie de ses ressortissants en situation irrégulière expulsés de France. « Aujourd'hui, c'est l'Algérie qui refuse cette réciprocité », affirme-t-il. Le ministre de l'Intérieur entend également cibler les élites algériennes qu'il accuse de « dénigrement de la France ». Il demande à ses services de préparer « plusieurs mesures pour empêcher la venue, l'établissement ou la circulation en France des membres de la nomenklatura impliqués » dans ces critiques. Bruno Retailleau plaide pour la fin des accords migratoires de 1968, qui offrent aux ressortissants algériens un statut particulier en matière de séjour. Selon lui, s'ils ne sont pas abrogés d'ici la fin du quinquennat, cela devra être fait « après la prochaine présidentielle ». Le ministre de l'Intérieur appelle également à bloquer, au niveau européen, la négociation en cours d'un accord d'association entre l'Union européenne et l'Algérie , estimant que ce texte profiterait « beaucoup plus » à Alger qu'à l'Europe , notamment sur le plan des tarifs douaniers préférentiels. Évoquant la détention en Algérie de deux ressortissants français, l'écrivain Boualem Sansal et le journaliste Christophe Gleizes , le ministre déplore l'échec de la « diplomatie des bons sentiments » et promet de porter un discours plus ferme lors de sa prochaine rencontre avec le président de la République . Enfin, sur la politique migratoire plus largement, Bruno Retailleau affirme avoir proposé au Premier ministre une hausse de 160 millions d'euros des droits de timbre dans le domaine de l'asile et à l'immigration.


Le Figaro
4 days ago
- Business
- Le Figaro
«En 2027, je ferai tout pour faire gagner la droite» : budget, immigration, Sansal, Algérie... Le grand entretien de Bruno Retailleau au Figaro
Réservé aux abonnés EXCLUSIF - Le ministre de l'Intérieur dénonce l'échec de «la diplomatie des bons sentiments» chère à Emmanuel Macron. Le patron des Républicains prévient par ailleurs qu'il ne compte s'interdire aucun sujet jusqu'à la prochaine présidentielle. LE FIGARO - Pour redresser la trajectoire des comptes publics, François Bayrou a présenté mardi un plan qui prévoit un effort budgétaire de près de 44 milliards d'euros . Cela vous semble à la hauteur ? Bruno RETAILLEAU - François Bayrou dit qu'il y a péril dans la demeure et je le rejoins. Je le dis depuis des années. Avant moi, François Fillon lançait l'alerte en parlant d'un «État en faillite». Il y a quelques jours, le FMI a dégradé la France tandis que notre dette souveraine s'emballe. Si l'on regarde les taux d'emprunt de la dette française de la semaine passée, le taux auquel nous empruntions était plus élevé que l'Espagne, l'Italie et la Grèce. C'est un signal d'alarme. Un scénario à la grecque ne peut pas être écarté. Je dénonce le syndicat des «y a qu'à faut qu'on», le cartel du déni qui va du Rassemblement national aux Insoumis qui ne propose aucune solution. Les deux directions que le premier ministre a voulu prendre sont les bonnes : un frein sur les dépenses et un coup d'accélérateur sur la production. C'est nécessaire pour construire une nouvelle prospérité. C'est un plan avec de bonnes pistes, mais qui doit être pris pour ce qu'il est : un plan d'urgence d'un premier ministre qui dispose de marges de manœuvre politiquement, économiquement et financièrement très réduites. C'est un plan qui peut et qui doit être amélioré. Il faut donc l'améliorer. Gel des dépenses de l'État et des retraites, des prestations sociales et du barème de l'impôt sur le revenu, suppression de deux jours fériés, «contribution de solidarité» pour «les plus fortunés», transformation de l'abattement fiscal de 10% des retraités en «forfait»... La charge vous paraît-elle suffisamment bien répartie ?